Page 7 - BS - Dossier de presse
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  LA FORMATION : LE MEILLEUR ASCENSEUR
SOCIAL ET ÉCONOMIQUE CHEZ BS
Qu’il s’agisse de recruter, transmettre les savoir-faire particuliers du métier de boucher indus- triel ou qualifier un salarié... chez BS, la formation est avant tout un ascenseur qui a vocation à consolider un parcours professionnel et faire progresser l’entreprise dans son ensemble. La preuve par les faits : 40 000 heures de formation pour 100% des salariés
Qu’on se le dise : alors que la consommation de viandes est majoritairement issue des grands industriels pour les grandes et moyennes surfaces (GMS), il n’existe toujours pas de structures d’apprentissage industrielle des métiers de la viande en France. Les professionnels comme BS font donc partie de ce que l’on appelle les métiers en tension, c’est à dire les métiers qui ont constamment des difficultés de recrutement.
Pour les contourner, BS a, dès 1995, créé son organisme de formation : F2o a la singularité d’adapter sur-mesure les parcours de formation aux salariés déjà intégrés d’une part et aux nouveaux arrivants, d’autre part, sous la forme d’un contrat de qualifications professionnelles. En avance sur son temps, l’idée de Martine Robin a permis à l’époque de doubler les effectifs de l’entreprise passant de 300 salariés à 700, en deux années seulement, entre 1995 et 1997. Car la formation est un enjeu majeur tant du point de vue social, qu’économique : doubler ses effectifs, c’est créer évidemment beaucoup d’emplois et c’est aussi, doubler ses parts de marché.
Recruter et transmettre : un système de parrainage et de tutorat pertinent
On peut être leader sur son marché et garder ses réflexes d’entreprise familiale ! BS a misé sur ses équipes en présence pour développer une importante phase de recrutement avec des primes au parrainage. Une méthode participative qui a séduit de nombreux salariés de BS qui ont «invité» des gens à venir découvrir l’entreprise. C’est ainsi que le buzz de recrutement de 300 nouveaux collaborateurs annuels a fait le tour des chantiers. Parmi ces 300 nouveaux collaborateurs, 150 places sont systématiquement réservées aux débutants, lesquels, après les essais de rigueur seront formés par les pros de l’entreprise, sous la forme d’un contrat de professionnalisation. C’est ainsi qu’une coiffeuse après avoir manié les ciseaux, opte pour les couteaux de BS, ou qu’un jeune en perte de repères découvre le travail en équipe ou qu’un salarié de BS parraine son fils ou sa fille. Chez BS, il est fréquent de voir sur les chantiers, des personnes de la même famille.
Le Certificat de Qualification Professionnel pour tous les chefs de chantiers
Ils sont environ 55 chez BS. Ils viennent tous du terrain et ont déjà gravi chaque marche de l’as- censeur social : 100% des «encadrants» chez BS, ont débuté en étant bouchers. La promotion interne, très efficace dans l’entreprise, est systématiquement valorisée.
Le chef de chantier est un acteur-clé de la réussite de BS. A la fois manager, gestionnaire et maître de la relation client, il est un véritable «patron de site de production». Lorsque BS a lancé le CQP chef de chantier, ils n’étaient pas très nombreux à être volontaires, car l’école était loin et beaucoup avaient peur d’être jugés. Aujourd’hui, les chefs de chantier ont compris que le CQP leur a, au contraire, permis de comprendre qu’ils détenaient un savoir plus important que ce qu’ils croyaient et de valider par l’expérience, des compétences quotidiennement sollici- tées qui donnent droit à un diplôme reconnu par l’état. Pour certains d’eux : le premier diplôme d’une vie, pour d’autres, la confirmation qu’on peut aller toujours plus loin.
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